« L’Arabie saoudite et l’Iran s’approchent à grands pas d’un conflit militaire, événement qui est potentiellement perturbateur pour les marchés de l’énergie. Une confrontation militaire Arabie/Iran ferait dépasser le prix du baril à 60 voire 100 dollars. »Le scénario d’une confrontation Riyad/Téhéran, c’est presque un rêve pour les acteurs énergétiques, à commencer par les Américains qui n’attendent que les premiers tirs, pour se précipiter sur les puits de pétrole et colmater la brèche énergétique issue d’une guerre. Une guerre saoudo-iranienne pourrait provoquer une hausse sensible du prix du baril qui s’établirait alors entre 60 et 100 dollars et cela, pas pour quelques jours, mais bien pour quelques semaines. Un expert estime : « Les marchés n’attendent pas que le détroit d’Hormuz soit complètement bouché; la moindre anomalie déclencherait une dynamique haussière dans un contexte de tensions extrêmes où on tend à agrandir le moindre événement. » C’est là un scénario tant de fois rêvé par l’Amérique de Trump: en cas de guerre, les compagnies pétrolières américaines auront un vaste marché à fournir et la production pétrolière de ce pays tournera à plein régime. En quelques semaines, les caisses vides de l’État se rempliront pour le grand bonheur de l’administration américaine qui réussira à rééquilibrer ses dépenses. Plus cette guerre durera, plus les États-Unis réussiront à s’imposer à titre de puissance pétrolière. Rien d’étonnant donc si le gouvernement américain ne fait rien pour empêcher la confrontation Arabie/Iran et qu’au contraire, il fait tout pour qu’elle se produise. Et les Russes? Ils ne pourront pas non plus ne pas se réjouir d’une hausse du prix du baril puisqu’ils en produisent… », note l’expert.
Rédaction Le Sétifois et Agences
